La vie d'une femme est marquée par une complexité hormonale qui influence son bien-être physique et émotionnel tout au long de sa vie. Ces hormones, telles que les œstrogènes, la progestérone ou encore la testostérone, jouent un rôle essentiel non seulement dans le cycle menstruel, mais aussi dans la santé globale des organes vitaux tels que le cerveau, le cœur et les os.
Le cycle menstruel est un reflet direct de l’état de santé global d'une femme. Chaque hormone a une fonction spécifique, mais elles interagissent toutes en synergie avec des effets opposés et complémentaires.
Tout déséquilibre hormonal, même d'une seule hormone, peut affecter l'ensemble du système et se répercuter sur plusieurs aspects de la santé féminine et perturbe la qualité de vie.
Un déséquilibre hormonal peut se manifester par des troubles du cycle ou par d'autres signes cliniques et symptômes, et peut affecter bien plus que le cycle menstruel, comme le cerveau, le cœur et les os.
Non pris en charge précocement, les dysfonctionnements reliés au déséquilibre hormonal pourraient être le lit de troubles plus sérieux, et nous exposer ainsi à des risques accrus de développer des pathologies plus graves comme le cancer hormono-dépendant.
D’après un sondage IFOP en 2019 qui repose sur 1000 femmes, 44 % des femmes, en France, connaissent « mal (30 %) ou pas du tout (14 %) les phases du cycle menstruel ».
« Une meilleure connaissance des phases du cycle peut aider les femmes à mieux gérer leurs symptômes et à gagner en bien-être », souligne le Dr Thomas Popowski, gynécologue obstétricien à l’Hôpital de Bastia, en Corse.
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Alors, connaissez-vous, Mesdames, la physiologie de votre cycle menstruel et ses différentes phases ?
À partir de la puberté et jusqu’à la ménopause, une femme subit des modifications hormonales, physiques et émotionnelles cycliques. C'est le cycle menstruel.
Théoriquement, un cycle physiologique dure 28 jours, mais ce n'est pas le cas chez toutes les femmes, la durée varie d'une femme à l'autre et dure entre 23 et 35 jours. Alors le jour de l'ovulation n'est pas forcément le jour 14 du cycle. Seulement 20 % des femmes ovulent au J14 !
Un cycle menstruel est composé de quatre phases. Chaque phase est caractérisée par une ambiance hormonale spécifique qui influence sur votre endomètre utérin, sur votre glaire, sur votre métabolisme et sur votre tempérament.
Bien qu'un nouveau cycle débute le 1ᵉʳ jour des règles, l'ovulation reste l’évènement majeur de votre cycle menstruel, elle définit la nature de votre prochain cycle.
Phase 1 : Menstruation (liée au cycle précédent)
Phase 2 : Pré-ovulatoire
Phase 3 : Post-ovulatoire
Phase 4 : Pré-menstruelle
Vous avez bien remarqué que chaque hormone joue un rôle spécifique dans le cycle féminin. Alors un équilibre hormonal est indispensable au bon fonctionnement de notre corps, bien au-delà de la fonction de reproduction, car les œstrogènes et la progestérone ont de multiples fonctions en dehors de l'appareil génital.
Les œstrogènes
Hormones du cycle féminin
Première hormone à arriver à la puberté et dernière hormone à s’abaisser à la ménopause
L'équilibre des œstrogènes est indispensable pour être en bonne santé
C'est une amie et ennemie !
La progestérone
Hormone du cycle féminin produite grâce à l’ovulation
Première hormone à s'abaisser à la pré-ménopause
La progestérone contrebalance les effets des œstrogènes
C'est une amie !
La progestérone est un modulateur hormonal à large spectre. Si sa synthèse diminue, le climat hormonal sera perturbé avec beaucoup de conséquences sur la santé :
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Pour rétablir l’équilibre hormonal féminin au naturel, il faut tout d'abord bien comprendre le cycle menstruel et ses différentes phases. Ceci passe par une méthode d'observation du cycle (MOC) pour évaluer la régularité du cycle, l'abondance des règles, la glaire, détecter un spotting et préciser la longueur de ses phases ainsi que le jour de l’ovulation.
Une ovulation optimale est la clé d'une santé féminine optimale. Elle est le reflet d'un climat hormonal équilibré. Alors qu'une anovulation ou une ovulation non qualitative peut impacter non seulement le cycle menstruel (absence du cycle, saignement hors période des règles, longueur des phases...), mais peut impacter la santé globale de la femme avec des signes, des symptômes et des risques accrus à certaines pathologies :
Syndrome pré-menstruel, règles douloureuses, règles abondantes, acné, mastodynies, rétention d'eau, fatigue, hypofertilité, fibrome utérin, seins fibrokystiques, vieillissement accéléré, risques cardio-vasculaires, risques neurodégénératifs, ostéoporose, augmentation du risque de cancer hormono-dépendant....
Contrairement à L'approche médicale basée sur un traitement hormonal et/ou symptomatique, l'approche d'accompagnement holistique de la femme est une démarche fonctionnelle. On considère les symptômes et les signes cliniques comme la partie émergée d'un iceberg qui nous informe sur l’existence d'une dysfonction, cette dysfonction est la cause profonde responsable des manifestations cliniques. C'est la partie immergée de l'iceberg, qui, elle aussi, est la conséquence d'un déséquilibre fonctionnel, et c'est ce dernier qui sera identifié et pris en charge :
CE QUE VOUS VOYEZ OU PERCEVEZ :
SIGNES CLINIQUES & SYMPTÔMES
RAISONS CACHÉES DES TROUBLES (causes) : UNE DYSFONCTION
FAUTEURS (causes des causes) : UN DÉSÉQUILIBRE FONCTIONNEL
Pour améliorer votre équilibre hormonal, n’hésitez pas à prendre un RDV pour un bilan fonctionnel, en complément de votre suivi médical conventionnel.
Depuis le début des campagnes de vaccination contre la COVID-19, plusieurs femmes ont signalé des irrégularités menstruelles après la vaccination, comme des cycles plus longs ou plus courts, des saignements plus abondants ou inhabituels.
Une étude menée en France par l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) a révélé que ces troubles menstruels étaient généralement temporaires et non graves, tout en appelant à poursuivre les investigations pour mieux comprendre ce phénomène.
De l'autre côté, une étude menée par les National Institutes of Health (NIH) aux États-Unis a observé des changements similaires, concluant que bien que certaines femmes aient remarqué des modifications temporaires de leurs cycles, aucun lien à long terme avec la santé reproductive n'a été établi.
Toutefois, des études récentes ont montré que les troubles menstruels post-vaccination COVID-19 peuvent persister sur le long terme chez certaines femmes. Une revue systématique a trouvé des altérations des cycles menstruels, notamment des cycles irréguliers, des durées de cycle anormales, ainsi qu'une dysménorrhée persistante.
Une autre revue a mis en avant le manque de données longitudinales robustes, soulignant la nécessité de recherches supplémentaires pour évaluer les effets à long terme et mieux comprendre les mécanismes biologiques impliqués.
Des pistes incluent l'influence des réponses immunitaires et hormonales déclenchées par le vaccin, qui pourraient interagir avec le cycle menstruel de manière prolongée. Dans ce cadre-là, un accompagnement en micronutrition pourrait être une piste intéressante pour atténuer les troubles menstruels prolongés en renforçant à la fois la réponse immunitaire et l'équilibre hormonal. Certains micronutriments jouent un rôle clé dans le soutien et la régulation de la réponse immunitaire :
Or chaque femme réagit différemment aux déséquilibres hormonaux et immunitaires, un accompagnement personnalisé pourrait aider à identifier les carences spécifiques et à proposer une supplémentation adaptée. Cela pourrait favoriser un retour à un équilibre menstruel plus stable, en complément de son suivi médical.
Sources :